Chaque année, le Service de Renseignement de la Confédération suisse publie son rapport sur la situation de la sécurité dans le pays. Les conclusions permettent alors à la Suisse d’orienter sa politique de sécurité. Elles sont également utiles pour adapter les process de sécurité lors d’événements publics par exemple. En tant qu’expert de la sécurité privée en Suisse, Altras tient donc compte de ces informations afin d’assurer la meilleure sécurité possible. Voici les principaux éléments à retenir de ce rapport : Les rivalités politiques internationalesD’une part, L’Europe subit quelques crises internes et des luttes de pouvoir. Il en résulte une politique déstabilisée et une économie moins solide. Dès lors, la politique de sécurité suisse doit composer avec cette incertitude. D’autre part, les rivalités existant entre les États-Unis, la Chine et la Russie se ressentent dans le monde entier. Il est donc normal que la Suisse en tienne compte également. En résumé :
Les menaces potentielles au niveau mondialPar ailleurs, plusieurs autres pays présentent des risques géopolitiques. Même s’ils n’impactent pas la sécurité suisse de manière directe, la Confédération ne peut les ignorer :
Les extrémistes politiques en SuisseEnsuite, les extrémistes politiques gagnent en importance dans la Confédération suisse, ce qui présente une certaine menace. D’un côté, l’extrême droite reste assez secrète (53 événements reportés en 2018), malgré l’ouverture récente d’un local associatif dans le canton de Vaud. Selon le SRC, un réel potentiel de violence existe. Quant à elle, l’extrême gauche mène des actions plus visibles, telles que des campagnes contre la répression et l’agrandissement de la prison bâloise. Au total, 226 événements ont été identifiés en 2018, dont 78 violents. De plus, l’extrême gauche profite d’un réseau international et se déclare solidaire du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) dans le conflit syrien. Les risques liés à l’armementEn outre, l’armement global présente un autre risque potentiel, qui concerne aussi bien la Suisse que les autres pays européens. Le souci majeur est l’attrait pour les armes de destruction massive, combiné aux avancées technologiques qui en facilitent l’accès. C’est pourquoi les obligations de non-prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques se multiplient. Parmi les pays visés, on trouve la Corée du Nord, l’Iran, le Pakistan et la Syrie. L’espionnage à l’échelle mondialePour finir, l’espionnage est extrêmement répandu dans le monde entier ; la Russie et la Chine étant les plus grands adeptes. En effet, la recherche d’informations est cruciale dans un contexte de politique de puissance. Actuellement, l’espionnage bénéficie de moyens cybernétiques de plus en plus évolués et certains États recourent à des délits graves pour servir leurs intérêts. Or la Suisse est directement ciblée par des activités d’espionnage. Elle est non seulement la cible d’espions, mais elle est également un lieu de rencontre pour divers services de renseignement étrangers. ConclusionAinsi, le contexte géopolitique global présente certains risques et menaces, qui pèsent indirectement sur la sécurité suisse. S’ajoutent à cela quelques problématiques internes liées aux extrémistes de gauche et de droite. Dans ces conditions, la Confédération doit gérer cette incertitude grandissante et adapter sa politique de sécurité en conséquence.
Des questions ? Contactez nous au +41 21 320 17 17 ou à l’adresse info@altras.ch. Le rapport dans son intégralité est téléchargeable à ce lien.
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Au-delà de tous les moyens techniques, technologiques et financiers, en dépit de toute la chaîne logistique, quelles sont les facteurs pouvant impacter radicalement l’efficacité d’une entreprise de sécurité privée ? Étude de cas chez Altras Sécurité. La disponibilité des ressources est importante pour toute entreprise. Mais c’est surtout sa capacité à les organiser et à en assurer une gestion efficace qui fait toute la différence. Dans les lignes qui suivent, nous expliquerons les processus de communication qui nous permettent de continuellement optimiser le succès de chacune de nos missions. Des décideurs disponibles 7/7 et 24/24Pour une entreprise de sécurité privée, la communication est un facteur crucial, parfois vital. Le succès de chacune de nos opérations dépend en effet de la cohésion et de l’engagement de chacun de nos agents. Nous devons donc disposer de protocoles précis pour diriger l’action des hommes et femmes sur le terrain. Il est d’autant plus important que ces protocoles permettent aux équipes une action rapide, presque immédiate, en cas de situation imprévue ou encore pour répondre aux exigences de chaque client. Chez Altras, la chaîne de communication est active 24h/24 et 7jours/7. Cette configuration assure un flux constant de l’information en provenance du client ou des collaborateurs vers les instances dirigeantes en temps réel. Un processus de décision en temps réel grâce aux outils technologiquesDans le but d’optimiser la capacité opérationnelle de l’ensemble du dispositif de sécurité, ce flux d’informations est à double sens. Il associe l’expression des besoins client à l’expertise et l’expérience de la société. Les missions se suivent mais ne se ressemblent pas, c’est pour cette raison qu’une organisation bien spécifique est mise en place à chaque fois en étroite collaboration avec le client. L’objectif de cette approche étant d’optimiser l’ensemble du processus décisionnel à travers la création, l’exécution et le suivi des protocoles de sécurité. In fine, les solutions proposées sont pragmatiques et adaptées à des besoins bien précis. Un point d’honneur est mis pour garantir des canaux de collaboration interdépartementaux 100% fonctionnels. Outre la fluidité de l’information, nous utilisons une plateforme digitale spéciale pour que nos agents sur le terrain puissent suggérer des plans d’actions ou modifications des protocoles de sécurité sur la base de leurs expériences. Ses suggestions remontent en temps réel vers les décideurs pour un traitement immédiat. Cette interactivité permet ainsi de ne jamais laisser le moindre sujet de préoccupation en instance. Qualité et niveau d’informationVous l’aurez donc compris, l’information dans le cadre d’une mission de sécurité est vitale. S’il paraît désormais clair que sa correcte circulation ne doit souffrir d’aucune entrave, qu’en est-il de la question de sa qualité et de son unicité ? L’aptitude à assurer convenablement la sécurité des personnes et des biens dépend en grande partie de la qualité de l’information disponible au niveau de chaque acteur. Chez Altras, l’information est transmise aux collaborateurs sur le terrain via un canal spécial avec des checkpoints permettant de garantir son uniformité. Dans le cadre de la labellisation ISO 9001:2015, toute la logistique et la plateforme web de l’entreprise lui permettent de rester fidèle à des valeurs telles que :
ConclusionLa communication est l’un des principaux piliers permettant à une équipe de sécurité privée de fournir des prestations exempt de tout défaut quelles que soient les circonstances. Altras en a fait son cheval de bataille et apporte une attention toute particulière à s’assurer que tous ses canaux de communication restent fluides et totalement opérationnels. Une information en provenance du client est nécessairement relayée vers tous les acteurs concernés. Et il en va de même pour toute observation faite par un agent ou décision prise par les managers.
Vous avez des questions sur l’organisation de nos différentes chaînes de communication ? N’hésitez pas à nous contacter au +41 21 320 17 17 ou à l’adresse info@altras.ch. Une situation conflictuelle peut survenir à tout moment. Et dans certains contextes, les risques sont particulièrement élevés (événements, manifestations, etc.). D’où l’intérêt de recourir à un agent de sécurité qualifié. De part notre expérience en milieu psychiatrique, nos agents sont spécialement formés à désamorcer des conflits avant qu’ils ne s’enveniment. Pour y parvenir, voici quelques techniques utilisées par les professionnels de la protection des personnes. 1. Anticipez le moment où tout basculeLa première étape consiste à identifier et analyser le conflit, pour le désamorcer plus efficacement. Souvent, un conflit dégénère lorsque les individus se laissent submerger par leurs émotions. L’idée est alors de repérer le moment où l’émotionnel prend le pas sur le rationnel, afin d’apaiser la situation rapidement. Dans l’idéal, il faut maîtriser le conflit dès le début, pour ne pas atteindre l’instant où les émotions prennent le pas sur professionnalisme. Et le cas échéant, vous devez aborder correctement ce moment où tout bascule. Généralement, tout se déroule rapidement et vous avez peu de temps pour (bien) réagir. Ce genre de situation arrive par exemple lors de mouvements de foule. Une sécurité rapprochée, spécialisée dans la protection des personnes, est alors capable de désamorcer le conflit avant qu’il devienne critique. 2. Baissez le tonEnsuite, pour désamorcer un conflit, il est important de montrer l’exemple. Cela passe par la voix et l’attitude. Si vous élevez la voix face à une personne énervée, la situation va vite s’envenimer. À l’inverse, rester calme et serein aidera à apaiser les esprits. Commencez donc par parler d’un ton inférieur à celui de votre interlocuteur. Un mimétisme inconscient va l’inciter à baisser d’un ton lui aussi. Employée par les agents de sécurité et de surveillance, cette technique va freiner l’évolution du conflit. 3. Restez respectueuxDans la même idée, il est crucial de rester courtois et respectueux. Quoi qu’il arrive, conservez une attitude correcte et professionnelle. Comme expliqué précédemment, un conflit est plus risqué lorsque les émotions dominent la situation. Gardez donc votre sang froid et ayez une attitude exemplaire. Cela incitera l’autre personne à faire de même. Ici encore, les gardes du corps et autres agents de sécurité veillent toujours à conserver une attitude irréprochable. 4. Changez d’endroitSi vous en avez la possibilité, emmenez votre interlocuteur à un autre endroit. Idéalement, rapprochez-vous d’un agent de sécurité, qui pourra intervenir si nécessaire. Il est même possible que sa simple présence ait un effet calmant. En pratique, changer de situation géographique créé une diversion, qui va déstabiliser la personne. Durant un court instant, son attention sera déviée du conflit et concentrée sur le déplacement. C’est un excellent moyen d’atténuer la tension. En supprimant certains repères de l’individu, vous allez ainsi reprendre le contrôle de la situation. De plus, l’emmener à un autre endroit vous aidera à lui faire baisser le ton par la même occasion. 5. Laissez l’autre s’exprimerEnfin, gardez en tête qu’un conflit naît d’une divergence d’opinion. Pour désamorcer un conflit, il faut laisser chaque opposant exprimer son point de vue et ses arguments. Dans le cas contraire, la frustration et la colère vont s’intensifier… et le conflit avec elles. Désamorcer une situation conflictuelle ne consiste pas à faire taire l’autre. Il s’agit plutôt de trouver un terrain d’entente qui pourra satisfaire les deux parties. Pour éviter qu’une situation dégénère, il vaut mieux désamorcer le conflit immédiatement. Appliquer ces conseils vous aidera à apaiser les tensions plus efficacement. Et si vous travaillez ou évoluez dans un contexte potentiellement conflictuel et dangereux, mieux vaut faire appel à des professionnels de la protection des personnes. Vous avez des questions sur la gestion des conflits ? N’hésitez pas à nous contacter à info@altras.ch ou par téléphone au +41 21 320 17 17.
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Août 2023
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